La sobriété se conjugue au pluriel : vive les sobriétés !

Dans la boîte à outils des transitions, aux côtés de la systémie, des coopérations ou de l’adaptation, il y a un autre levier majeur : la sobriété. D’autant plus indispensable dans un contexte de franchissement des limites planétaires ! Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) lui-même le rappelle dans sa définition. La sobriété est un « ensemble de mesures et de pratiques quotidiennes qui permettent d’éviter la demande d’énergie, de matériaux, de terres et d’eau, tout en assurant le bien-être de tous les êtres humains, dans les limites de la planète ». Elle apparaît ainsi comme la seule solution viable pour préserver les ressources de la planète et ramener nos consommations à un niveau soutenable Associée à des mesures d’efficacité, elle est la condition sine qua none d’une transition écologique et juste.

Cependant, pas (toujours) facile de questionner nos besoins, individuels et collectifs, ni de savoir à quelle échelle (individus, communautés, collectivités, ou État) et comment agir. Comment réduire la consommation de terres ? Et comment préserver la ressource en eau sur une commune ? Et ainsi de suite pour l’énergie, le numérique, les déchets et matières… le tout, sans jamais laisser personne de côté.

C’est pour accompagner les acteurs territoriaux dans la conduite de ces changements que le Cerdd applique aux sobriétés sa marque de fabrique : informer, provoquer le débat, susciter l'envie d'agir, et outiller le passage à l’action. Trois thématiques en particulier sont au centre de nos programmes : le foncier, le numérique, et les déchets-matière à travers les travaux de l’Odema.

Les limites planétaires, un socle pour repenser nos modèles de société

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