En octobre dernier, le Réseau Alimentation Durable, ReaDy, se réunissait à la Friche Gourmande de Lille. Découvrez trois articles "retour" inspirés de témoignages et de projets évoqués dans la journée sur l'agriculture urbaine, la micro-ferme de Loos-en-Gohelle et les points clés d'élaboration d'un modèle économique d'un projet d'alimentation.
l'agriculture urbaine (diversité de formes & services)
Les fermes urbaines sont à la mode. Le séminaire du réseau ReADY était une bonne occasion de faire le point sur le phénomène. L'agriculture urbaine prend des formes multiples, au service de fonctions très diverses. Elle n'est pas une panacée. Elle n'est pas non plus un passage obligé pour les territoires qui souhaitent mener une politique d'alimentation durable ; l'essentiel en cette matière étant de bâtir des projets adaptés aux réalités et aux besoins des populations locales.
La micro-ferme "Cocagne" de Gohelle, créée en novembre 2016, est un projet porté par le Pôle territorial de coopération économique d'Audruicq. Il s'appuie sur l'intervention de l'association d'éducation populaire "Les anges gardins". La micro-ferme chemine sur la voie de l'économie de la fonctionnalité et de la coopération. Elle est le point d'émergence et de convergence d'une mobilisation d'acteurs publics, privés et citoyens.
Quel modèle économique pour un projet alimentaire ?
Les projets relatifs à l'alimentation durable se réfèrent le plus souvent à l'économie sociale et solidaire (ESS) et à l'économie de la fonctionnalité et de la coopération (EFC). Ces deux systèmes ont en commun la place centrale réservée à l'humain, le souci de l'utilité sociale, le lien avec le territoire, l'hybridation des ressources.